Rencontre nocturne...

Après sa discussion fort harassante avec Lancelot le présomptueux et Laureline la péronnelle, ( paraitre polie et avenant c'est usant!), Mordred avait regagné le camp retranché établit par ses soldats durant son absence...
Après s'être reposé et restauré dans la tente de commandement, le Prince, géné et irrité par le bruit occasionné par les derniers travaux d'édification, décida de chevaucher un peu en foret...
Comme la nuit s'apprétait à s'abattre sur les plaines de Bretagne, Mordred se fit accompagner d'une escorte, composée de deux gardes et du capitaine Ganelon... Tout en cheminant, le Prince et son capitaine conversaient sur les meilleurs tactiques à appliquer durant la campagne en Gwynedd.

Alors que le petit groupe atteignait une clairière peu dégagée de la foret du temple, une silhouette indistincte aparut face à eux. L'inconnu, un "cavalier" se détacha peu à peu de l'obscurité en fendant la brume épaisse, habituelle en ces lieux et s'approcha, a pas compté... L'individu s'arrêta assez loin de Mordred et de ses hommes, et releva sa capuche de manteau... Le Prince, circonspect, ordonna d'un geste de la main à ses gardes de cerner le mystérieux cavalier en gardant leurs distances... Ganelon se tenant au côté de son maître.
Puis, soudain, un léger trait de lumière miroita dans la nuit: l'étrange cavalier venait de dégainer son épée!
Mordred eut une moue de colère et sortit aussitôt son arme de son foureau! Ganelon l'immita et les deux gardes se saisirent de leurs lances de combat... L'inconnu regarda de tout côtés et sembla hésiter. Mordred esquisa un sourire mocqueur et assénna:

"Déclinez à l'instant votre identité et rengainer votre arme, ou par la malpeste, j'ordonne à mes hommes de vous mettre en pièces!!..."

Pendant un court instant un face à face tendu s'engagea...

Invité

Elwyl Ap Ghierorine, princesse de sang, guerrière avisée, ne se laisserait jamais marcher ainsi sur les pieds.
Elwyl sourit dans l'ombre, ils ne pouvaient savoir qui elle était, et encore moins connaître son sexe.
Tuer une femme noble en fôret était passible de peine de mort.
Mais Elwyl n'avait pas peur.
Elle n'allait pas mourire, a ca nan!

Elle garda donc son épée a la main et lanca a l'homme qui devait être le chef:

-J'ai horreure de l'inégalité.
Les hommes sont-il tous couard pour vouloir toujours être en nombre superieur face a l'adversaire?!

Elle rit, d'un rire frais et lèger.
Mais elle s'arrêtta bien vite et reprit:

-Je suis une femme, vous n'en saurez pas plus sur moi, Prince d'Orcanie.

Elle rengaina a moitié mais ce fut pour prendre de petites dagues cachées dans son corset et les envoyées sur les deux soldats qui tenaient les lances.
Elle les envoya d'un seul et même mouvement, bref.
Tous furent supris.
Les deux soldats avaient reçus les dagues dans la main qui tenait la lance.
Ils se retrouvaient donc accrochés a leurs lances.

-Ils ne mourront pas.
Cette blessure est facile a guérir. Nous voilà à présent a deux contre une, ce qui est déjà plus égal.

Elle dégaina a nouveau son épée.
Son cheval, sentant la nervosité ambiante, se cabra.
Elwyl ne tomba pas.
Elle fit avacer son destrier jusqu'a un rayon de lune qui avait réussi a passer parmit le dru feuillage de cette partie de la forêt.
Elle mit ainsi son visage a découvert.
On eut dit une elfe, ou une fée avec ses longs cheveux bruns libre lui descendant jusqu'au reins et son regard d'émeraude.
Elle était superbe et majestueuse.
Cette vision décontenanca quelque peu celui qui apparaissait comme le second du Prince.

Mordred éructa:

"Qui que vous soyez, vous venez de prononcez vos ultimes parôles!!... Ganelon avec moi!"

Le Prince et son capitaine se ruèrent alors sur la mystérieuse cavalière et l'assaillirent en tentant de la prendre en tenaille...
Les deux hommes brandirent leurs épées et frappèrent!
Elwyl se baissa promptement et les épées de ses ennemis s'entrechoquèrent sans l'atteindre, la jeune femme fit partir sa monture au galop... Mordred jura et ordonna à Ganelon de poursuivre la cavalière... Lorsque le capitaine rejoignit Elwyl, celle ci fit face courageusement: elle jeta un coup d'oeil à sa droite et apperçut l'un des gardes, pied à terre et blessé se saisir néanmoins de sa lance... Elwyl revint au cavalier et para le coup asséné par Ganelon, le choc fut tellement violent que le capitaine fut désarmé... Enfin le garde à pied projeta sa lance en direction des deux combattants: mais c'est la monture de Ganelon qui fut touché, transpercé par la pique, le cheval s'effondra et le capitaine chuta lourdement à terre, inanimé...
Mordred surgit alors, para l'attaque d'Elwyl avec son bouclier et tenta d'atteindre son adversaire au visage avec la pointe de son épée: la cavalière évita le coup de justesse...
Le Prince continua sur sa lancée et arrivée à hauteur du second garde l'exorta à remonter sur son cheval et à charger.
Se voyant prise en tenaille, Elwyl se saisit de la pique fichée dans le coup du cheval de Ganelon et chargea résolument le premier garde, tenant la lance à deux mains et à l'envers....
Le soldat dégaina son épée et se prépara au choc, Elwyl, arriva sur lui au galop et lui asséna un terrible coup sur le crane avec la poignée de la pique... Puis se retournant, haletante, la cavalière vit fondre sur elle le second garde lance en avant, comme lors d'une joute! Un moment interdite, Elwyl se resaisit bien vite et esquissa un léger sourire, plaça la pique, la poignée de bois en avant et chargea son ennemi au galop...
Lorsque les deux adversaires se recontrèrent le choc fut terrifiant! Si Elwyl réussit à désarçonner son ennemi, celui ci réussit à blesser légèrement la monture de la jeune femme...
Le garde roula au sol assommé et le cheval d'Elwyl chuta en deux temps, plia les pattes puis se coucha, donc la jeune cavalière ne fut pas projetée trop violemment à terre....

Elwyl se releva sans grande difficulté et ramassa son arme.
Elle releva la tête et apperçut Mordred mettre pieds à terre et se rapprocher d'elle, son épée en main et le visage déformé par la haine! Il hurla:

"Mais vous êtes qui ou quoi à la fin?!.. Dussiez vous m'entrainer avec vous en enfer, mais je vous abattrait!! Maudite diablesse! Sorcière!!...Rengainez ou je vous pourfend!...

Invité

Elwyl haletante fit face au Prince d'Orcanie.
L'épée toujours a la main, son regard clair et ardent se plantant dans les yeux de l'homme.

-Je ne suis ni une diablesse, ni une sorcière. Je suis Elwyl.

Elwyl leva son épée et la planta dans le sol.
C'était sa facon de dire qu'elle ne souhaitait pas se battre sans toute fois obéir et rengainer.
Elwyl était ce genre de femme fougeuses et téméraires.
Le genre de femme qui force le respect et l'admiration.
Elle regarda un long moment ce prince.
Ce prince fou de colère de voir son escorte si facilement battue.
Par une femme.

Elle sourit.
Elwyl s'avanca vers le Prince, lentement. Elle s'approcha tout prés du Prince qui ne bougait pas.
Elle s'arrêtta en face de lui, tout prés, et lui dit en parlant doucement:

-Pourquoi vouloir abattre ce qui vous surpasse, ce que vous ne comprenez pas... Prince?

Puis, elle le contourna pour aller ceuillir une plante qui se trouvait dérrière le Prince. Elle al ramassa avec précotion et repartit vers son cheval.
Elle machouilla l'herbe et l'appliqua sur le poitrail de son cheval tout en lui murmurant des paroles douces et réconfortantes en celte.
Elle sentait le regard du Prince sur elle mais attendit qu'il lui parle pour se retourner vers lui.

D'abord interloqué par l'attitude d'Elwyl, le Prince esquissa un sourire narquois et s'avança vers la jeune femme, qui lui tournait toujours le dos... Non seulement Mordred n'avait pas rengainé, mais sa main se crispa sur la garde de son épée lorsque celui ci ne fut plus qu'à quelque pas de la jeune femme... Mordred grimaça et allait brandir son arme quand Elwyl se retourna et croisa le regard malveillant du Prince.
Mordred interrompit son geste mais n'abaissa pas son épée, se rapprocha d'Elwyl et pointa son arme sur la gorge de la jeune femme... Puis, le "démon d'Orcanie" ricana et ajouta:

"Il est déjà fort inprudent d'abaisser sa garde, mais tourner le dos à un ennemi mortel peut être assimilé à un suicide! Dame Elwyl... Pourquoi vous battre comme une lionne enragée pour ensuite vous exposer de la sorte?!... A moins que vous ne souhaitiez que je vous aide à vous débarasser de ce fardeau que peut être la vie?! En ce cas, j'en suis tout à fait disposé!..."

Le Prince eut un sourire diabolique et releva la tête d'Elwyl avec la pointe de son épée... Mordred toisa la jeune femme puis continua, tout en exerçant une plus grande pression sur le cou d'Elwyl:

"Puisque vous m'avez reconnu vous savez surement que je suis quelqu'un d'impitoyable et n'est aucune pitié avec mes ennemis! Je serais en droit de vous exécuter ici et maintenant, pour l'humiliation que vous venez de m'infliger!....Mais je n'en ferais rien! Vous m'intriguez et je souhaite en savoir plus...Répondez à mes questions et je vous laisserais peut être la vie sauve!...Et surtout pas un geste! sinon..."

Mordred s'amusa à passer et repasser la pointe de son épée sur le cou d'Elwyl, de droite à gauche et de gauche à droite, pour lui montrer ce qu'il ferait en cas ou...

"Bien, vous etes enfin raisonable, ma chère!
Tout d'abord je n'est pas été vaincu, mais mes hommes! Deux étaient blessés et tant qu'à Ganelon...C'est un incapable!
Mais votre bravoure est incontestable, de même que votre dextérité! Votre démonstration était assez impréssionnante! Recevez mes compliments! C'est à croire que vous étiez possédée par la déèsse de la guerre!!..."

Mordred s'interrompit un instant, sourit franchement, et poursuivit:

"De plus vous avez cessée de combattre!...
Vous avez cédée et mal vous en à prit!!... Et ce que je ne comprend toujours pas, c'est votre attitude! Pourquoi ce mutisme puis cette provocation (le fait de dégainer), cette attaque, contre mes gardes??... Bref! qui êtes vous exactement et que me voulez vous à la fin?!...Attenter à ma vie?!...
Mais parlez que diable! Qu'attendez vous?!..."

Constatant que la menace était inopérante, Mordred abaissa son épée, puis rengaina! Le Prince croisa ensuite les bras, toisa fièrement Elwyl et attendit sa/ses réponses...

Invité

Elwyl comme elle l'avait pessentit, se retourna juste a temsp avant que le prince Mordred ne l'achève.
Elle soupira en pestant intèrieurement contre les hommes et leurs couardises en général.
Elle regardait Mordred mais ne disait rien.
Elle l'écoutaint, sans le quitter des yeux, mais ne réagissait pas.
Comme elle le souhaitait, il finit par être exaspéré par son mutisme et rengaina.
Elwyl se leva alors et dit d'un ton neutre.

-Je ne vous pensais pas si lâche. Un chevalier n'ets-il pas censé tuer son adversaire de face plutôt que dans le dos? Je ne pensais qu'un Prince s'abaisserait a faire acte de Félonie.
Quand a vôtre escorte Prince, il faudrait mieux la choisir car je n'ai eu aucun mal a m'en défaire.

Puis, elle se ragenouilla prés de son cheval et finit de le soigner.
Sa tâche effectuée, elle se releva de nouveau et fit face au prince.
Son regard vert brillant étrangement.

-Vôtre vie, a vrai dir,e je n'en ai que faire. Vous étiez sur mon chemin, je vous ai prit pour des bandits voilà pourquoi j'ai dégainé, seulement aprés, lorsque vous avez parler j'ai reconnue vôtre voix mais l'ordre que vous me donniez était intolérable, et n'ayant pas l'habitude d'obéir, je n'en ai fait qu'a ma tête.

Elle sourit a Mordred.
D'un sourire amusé et charmeur.
Ce sourire, accompagné de son regard irréel la rendait infiniment désirable et mystérieuse.
Elle contourna tranquillement Mordred pour aller récupérer son épée flanchée dans la terre, elle l'a reprit et rengaina.
Se retournant vers Mordred alors, elle dit tranquillement:

-Je ne vous veut rien mais a cause de vous je vais devoir rentrer a pied, mon cheval est hors d'état de porter, ni même de marcher.
Celà est trés fâcheux!

Mordred baissa la tête et fut soudain submergé par un irrésistible sentiment de honte (hj: et oui!...), et un soupçon de culpabilité (hj: un chouailla...).
Le Prince regarda ses hommes se relever péniblement, puis Elwyl, qui attendait sa réaction, enfin il commença:

"je vois!...Et je comprend... Néanmoins, vous avez réagit avec bien trop de hâte!
Vous êtes en grande partie responsable de cet incident!
J'espère que vous en avez conscience?!...Et pour mon geste malheureux... Ne vous formalisez point pour cela, j'étais hors de moi, et je n'aurais jamais put..."

Lorsque Ganelon s'avança vers son maître, chancelant, Mordred s'interrompit et s'adressa à son capitaine:

"Et bien capitaine! ne restez pas planter là!... Saluez donc la fière guerrière qui vous à vaincue, vous et vos hommes!!...

D'abord éberlué, Ganelon s'approcha d'Elwyl et s'inclina.
Et eu bien du mal à se redresser, tant son dos le faisait souffrir...

"Et maintenant capitaine, ordonner à vos hommes de rassembler les chevaux et leurs armes! Allez!.."

Ganelon s'éloigna en se tenant les côtes et le dos...
Mordred revint à Elwyl :

"Ne vous tracassez pas pour votre cheval!
Vous utiliserez le mien! moi même me contentant de la monture d'un de mes gardes... Mes soldats vont s'occuper de votre cheval, puis l'amènerons à mon camp lorsque la pauvre bête pourra de nouveau se mouvoir!...
Car je souhaite vous conviez à mon camp de campagne!
Je vous offre le gite et le couvert pour une nuit!
Vous pourrez vous instaler dans ma tente personnelle...
Mais avant nous pourrons diner ensemble et converser à loisirs!!

Le Prince, tout sourire, s'avança vers Elwyl et lui fit le baise main... Puis lui demanda en lui proposant son bras:

"Qu'en pensez vous? Dame Elwyl!...

Invité

La perspective d'être avec ce personnage fort complexe l'intriguait et la révulsait tout a la fois.
Elle accepta cependant, n'ayant d'autre choix.
Il était déja bien tard et camper seule en forêt ne lui disait rien qui vaille.

-soit! -dit-elle- j'accepte vôtre hospitalité.

Puis elle enleva sa main de celles de Mordred et courrut voir le capitaine:

-Capitaine, Capitaine! Attendez!

Elle arriva a lui et sortit de son corsage une petit fiole d'une couleurs orangée.
Elle l'ouvrit et la tendit au capitaine avant de lui dire:

-Navrée pour les blessures que je vous ais infligées, Tenez, buvez, aprés vous irez mieux.

Voyant les réticences de celui-ci elle l'encouragea d'un superbe sourire.
Plus ou moins rassuré, il but quand même et rendit la fiole a Elwyl qu'elle remit dans son corsage en s'en retournant vers Mordred.

-Je soignerais vos deux guarde une fois au campement Sir.

Elle repensa aux paroles prononcées par le Prince et lui dit étonnée:

-Si je dors sous vôtre tente, où dormirez-vous?

Sa main revenue dans celle du Prince, elle marchait vers le cheval une fois aux côtés de celui-ci elle attendit, comme le voulait l'usage, que le jeune homme l'aide a monter en selle, même si elle savait parfaitement le faire sans son aide.
"Les usages....." pensa-t-elle sans rien laisser paraître.

Mordred regarda Elwyl se précipiter vers Ganelon, avec un certain étonnement, puis répondit à la jeune femme lorsque celle ci revint vers lui:

Tout d'abord merci d'avoir acceptée mon invitation! Voyez y un gage de paix et de réconciliation!...
Et ne vous inquiétez point pour mes bons à rien de soldats, ils recevront des soins à leurs arrivée au camp!...Toutefois merci pour votre sollicitude! Celle ci vous honnore!... Votre noblesse d'âme nous illumine ma chère!!....
Pour ce qui est de ma tente, je vous rassure! celle ci est assez grande pour contenir dix soldats!... Je ferais mettre une séparation et nous pourrons nous partager les lieux sans anicroche... Bien sur je mettrais mon lit à votre disposition.

Voyant qu'Elwyl restait muette et semblait attendre quelquechose, Mordred finit par comprendre et aida son invitée à se hisser jusqu'à sa monture...
Un peu géné et quelque peu troublé, le Prince poursuivit:

Avant de songer à nous reposer je ferais préparer et servir un diner dans ma tente.
Nous pourrons ainsi nous entretenir d'une toute autre façon que tantot... Vous m'avez épuisé voyez vous, et il me tarde de pouvoir me restaurer!!...

Mordred enfourcha le cheval de l'un de ses gardes et gratifia Elwyl d'un grand sourire:

Je crois que nous pouvons y aller à présent!...
Mon campement n'est pas très loin! Et je n'est aucune crainte pour ce qui concerne les risques de rencontrer des brigands!
Puisque vous êtes à mes côtés ma très chère amie...

Ceci dit, le Prince ria franchement et battit les flancs de sa monture pour lui faire signe d'avancer...

Invité

Elwyl laissa le Prince l'aider a monter comme le voulait l'usage puis, le voyant avancer, elle joua des talons pour faire avancer le cheval.
Il était nerveux et épuisé par la bataille.
Elle avancait dérrière le Prince, songeuse.
Dans la même tente? Elwyl croyait bien que ce n'était pas convenable de dormir dans la même pièce qu'un homme.
Ce genre de chose était exclusivement réservé aux époux.
Elle se mordit la lèvre inférieure.
En pensant au mot époux, était venue a elle l'image de Galahad.
Son cher, son doux, son tendre Galahad.
Elle l'aimait, elle en était sûre, de même que les sentiments que lui lui portaient.

Elle ne dit toutefois rien et se laissa dirriger jusqu'au campement, rêvant a cleui qu'elle aimait et qui lui manquait.

[Pas beaucoup d'inspiration bounce

]

(hj: Bon aller, direction la tente de commandement de Mordred, partie champs et plaines)

» Balade nocturne.